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BTS Architecture en alternance, une formation professionnelle à considérer
La formation en architecture est souvent perçue comme un parcours académique long et exigeant. Cependant, pour certains étudiants qui souhaitent s’intégrer rapidement dans le monde du travail, le BTS en alternance représente une alternative intéressante. Bien que cette formation n’existe pas sous le nom précis de BTS Architecture en alternance, il existe des formations proches, notamment le BTS Étude et Réalisation d’Agencement (BTS ERA) et le BTS Systèmes Constructifs Bois et Habitat (BTS SCBH), qui permettent une immersion dans des domaines liés à l’architecture. Pourtant, bien que ces diplômes puissent sembler attractifs à première vue, ils comportent plusieurs limites qui méritent d’être explorées plus en détail.
Une formation centrée sur des domaines spécifiques
Le BTS ERA est une formation qui se concentre sur l’agencement d’espaces intérieurs. Ce programme, qui forme aux métiers liés à l’aménagement des espaces (comme les appartements, les bureaux et les commerces), peut paraître très attrayant pour ceux qui souhaitent travailler rapidement dans le secteur. Cependant, la nature de la formation reste très spécialisée et ne prépare pas à une carrière d’architecte au sens strict du terme. Le cursus enseigne avant tout les compétences nécessaires à la réalisation de plans techniques, à l’élaboration de devis, à l’étude de l’éclairage et à la gestion de projets d’agencement. En revanche, il ne permet pas une formation complète en matière de conception architecturale, un domaine plus large et plus complexe. De plus, certains étudiants se retrouvent confinés à des postes peu variés au sein de bureaux d’études ou dans des agences spécialisées, ce qui peut limiter l’évolution de leur carrière à long terme.
Le BTS SCBH, quant à lui, est destiné à ceux qui souhaitent se spécialiser dans la construction bois et la gestion de projets dans ce domaine. Bien qu’il soit particulièrement pertinent pour ceux qui s’intéressent à la construction durable et aux matériaux écologiques, cette spécialisation peut rapidement se retrouver restrictive pour les étudiants qui rêvent d’une formation plus diversifiée. La rénovation thermique, la fabrication d’ossatures bois et la gestion de la construction bois sont des domaines très précis, qui, bien que porteurs aujourd’hui, peuvent rapidement devenir trop limités au regard des évolutions du marché de la construction et de l’architecture. Une fois la formation terminée, les diplômés risquent de se retrouver confinés à un seul secteur sans avoir les compétences nécessaires pour s’adapter à des projets architecturaux plus vastes.
Une alternance au rythme éprouvant
L’un des principaux avantages du BTS en alternance est la possibilité d’alterner entre formation théorique et expérience pratique. Cependant, ce rythme, qui consiste à passer généralement deux semaines en centre de formation puis deux semaines en entreprise, peut s’avérer épuisant pour les étudiants. Il faut savoir jongler constamment entre les exigences scolaires et le travail en entreprise, ce qui demande une organisation rigoureuse et une forte capacité à gérer la pression. Les étudiants peuvent se retrouver épuisés par cette alternance, ce qui peut affecter leur performance académique ou leur bien-être personnel.
De plus, bien que l’alternance soit censée favoriser une immersion rapide dans le monde du travail, elle peut aussi exposer les étudiants à des situations professionnelles peu formatrices. Les tâches réalisées en entreprise ne sont pas toujours à la hauteur des attentes, et certains étudiants se retrouvent à effectuer des tâches administratives ou répétitives, loin des projets architecturaux qu’ils espéraient. Cette expérience peut alors être frustrante et ne pas fournir la profondeur d’apprentissage recherchée.
Des perspectives professionnelles limitées
L’un des principaux atouts du BTS en alternance est la possibilité d’une insertion professionnelle rapide. Cependant, la réalité du marché du travail montre que les opportunités d’emploi pour les titulaires de ces BTS sont souvent plus limitées que prévu. Le BTS ERA, par exemple, prépare principalement aux métiers d’agenceur d’intérieur, un secteur dans lequel la concurrence est rude et où les évolutions de carrière ne sont pas toujours évidentes. Les titulaires du BTS SCBH, quant à eux, risquent de se voir confinés à des postes dans le domaine du bois et de la construction, des secteurs qui, bien qu’en croissance, ne correspondent pas forcément aux aspirations de tous les étudiants en architecture.
Si ces formations permettent une certaine autonomie et une insertion rapide dans le monde du travail, elles ne garantissent pas une progression ou une mobilité professionnelle sur le long terme. Beaucoup de diplômés se trouvent rapidement limités dans leur évolution, car les compétences acquises sont souvent spécifiques et ne répondent pas à la variété des compétences requises dans l’architecture à grande échelle. Par ailleurs, bien que ces formations permettent de poursuivre des études, notamment dans des écoles d’architecture ou de design, la formation acquise reste insuffisante pour intégrer des cursus plus avancés.